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Thomas Olivier, jeune étudiant de 19 ans (à droite de notre photo !), ira au nord du Cameroun cet été pour électrifier un village avec l’aide d’une association composée de bénévoles du lycée l’EPID de Dunkerque.
Thomas s’avance au centre de la salle, prend le micro et se présente à l’ensemble des convives invités à l’occasion d’une réunion interclubs organisée par le Lions Clubs. Le club service réputé mettait à l’honneur, lundi 8 mars à Quaëdypre (à dix minutes de Dunkerque) des jeunes ayant un but professionnel et un rêve, dont Thomas faisait parti. Dans la main, il tient son discours.
Peu à l’aise avec le micro, il énumère les étapes de son prochain voyage, un stage au nord du Cameroun. A la fin de son temps de parole, il reçoit des mains de Jean-Marc Ghéwy, le président du Lions Clubs de Dunkerque, un chèque qui lui permettra de financer son projet de stage.
Après un Baccalauréat STI électrotechnique obtenu au lycée de l’EPID de Dunkerque, il se dirige vers un BTS électrotechnique dans ce même établissement car il «aime manipuler des choses», confie t-il. «J’ai hésité à entrer dans une école d’ingénieur, mais on m’a conseillé d’acquérir d’abord un BTS avant d’entrer dans une école». C’est là qu’il découvre l’association L’Echo du Tam-Tam, qui va lui permettre de partir au Cameroun dans le cadre de ses études.
L’Echo du Tam-Tam a été créé en 1990 et leur premier voyage a permis d’installer l’électricité dans un hôpital au Cameroun en 1998. L’association, aussi baptisée «Techniciens sans Frontières», est composée de professeur et d’étudiants volontaires du lycée de l’EPID. Quand il découvre cette entité, il n’a pas encore l’âge requis pour partir. Qu’importe, il attendra. «L’année dernière, quand j’ai eu 18 ans, je me suis proposé pour partir mais malheureusement il n’y avait plus de places. Alors j’ai refait la demande en septembre», explique-t-il. Fautes de moyens, le voyage est repoussé à juillet.
Il partira à Moussourtouk, au nord du Cameroun, pour continuer d’électrifier le village. L’année dernière, déjà, un transformateur avait été installé, des éclairages et des prises dans certaines «saré» (maisons). «On va installer l’électricité dans les dernières saré qui le souhaitent, car certains villageois ne veulent pas qu’on l’installe chez eux», avoue-t-il. «Je pense que ça va me plaire» se réjouit-il déjà.
C’est un honneur pour lui de partir, car il va pouvoir «mettre ses connaissances au service des autres et rencontrer des personnes de cultures différentes». Et pourquoi pas, si l’aventure lui plaît, retenter l’expérience l’année prochaine. En attendant, il ne lâche pas son désir d’entrer dans une école d’ingénieur. Ce sera l’ICAM à Lille, ou l’IPHC de Valenciennes.
Fabian Michel